Aux côtés de Margaux Bernard, Frédéric Ferriol a lui aussi été élu représentant des tireurs lors de la dernière assemblée générale du club. A 47 ans, c’est un investissement au club qu’il avait à cœur de prendre.
En escrime, il a roulé sa bosse. Depuis son plus jeune âge, Frédéric Ferriol fait de l’escrime. D’abord à Beynost dans l’Ain, puis au Masque de Fer de Lyon. Débutant au fleuret, il a vite brillé également à l’épée sur la scène régionale. « J’ai arrêté pour mes études et puis après une douzaine d’années d’arrêt, j’ai repris en arrivant sur la région Grenobloise. C’est un sport assez addictif« , explique-t-il. Après une saison à Moirans, il fait les beaux jours du club depuis 2007 tout en s’éclatant en trail, une discipline où il vient de boucler l’UT4M 80 Challenge sur 4 jours avec 20km et 1500mD+ par jour. « J’ai débuté à Grenoble Parmentier dans le groupe des loisirs avec un peu de compétitions et puis depuis deux/trois ans, je suis arrivé avec ce que j’appelle « le groupe des furieux », les jeunes compétiteurs, pour pouvoir progresser sur le circuit national. »
Forcément, il en connait du monde au club. Alors se présenter en tant que représentant des tireurs semblait logique. « J’ai apprécié la démarche du club de faire des fiches de postes avec des rôles balisés pour trouver des bénévoles, poursuit Fred. Marié et père de deux enfants, il souhaitait s’investir dans un rôle en adéquation avec son temps disponible. Ce poste me correspondait bien. Je commençais à connaître pas mal de monde ici. J’ai souvent été frustré de ne pas pouvoir aider le club sur d’autres événements. En France, le bénévolat est quelque chose d’important. Dans les clubs, s’impliquer, c’est quelque chose de bien. Pour recevoir, il faut donner« .
« L’idée c’est de se connaître mieux, de tisser des liens entre les générations, de relier les gens entre eux »
Frédéric Ferriol
Aux côtés de Margaux Bernard, celui qui est responsable de projets chez Caterpillar, souhaite désormais servir de relai entre les tireurs et les dirigeants, avoir un rôle de médiateur. « C’est vrai que pour le moment, avec la situation sanitaire, les relations avec les tireurs sont proches de zéro. Mais je souhaite que l’on devienne un véritable relai des infos des tireurs. J’ai envie de les représenter et de les aider, de relayer leur voix auprès des dirigeants. » Et forcément des idées aussi sur le terrain pour renforcer la place des tireurs au club. « On va voir avec Margaux pour mettre en place des canaux de communication pour faciliter les discussions, remonter les infos de manière anonyme ou pas. On va veiller à mettre à jour le hall of fame des tireurs du club pour mettre en avant les performances de nos licenciés« . Mais aussi, dans les tuyaux, une journée de cohésion pour les compétiteurs du club. « L’idée c’est de se connaître mieux, de tisser des liens entre les générations, de relier les gens entre eux« . Dans une association à plus de 150 licenciés, c’est une volonté qui ne peut être que bénéfique pour l’esprit de club.